Infliximab : REMICADE®, INFLECTRA®, REMSIMA®, FLIXABI®
Il a obtenu une première autorisation de mise sur le marché (AMM) dans la maladie de Crohn en France dès 2000. Depuis, cette AMM a été progressivement élargie à d’autres maladies (rectocolite hémorragique, polyarthrite rhumatoïde, spondylarthrite ankylosante, psoriasis).
Modalités d’utilisation
L’infliximab est administré selon un schéma initial, dit « d’induction », comprenant trois perfusions aux semaines 0, 2 puis 6. En cas de réponse au traitement d’induction, un traitement d’entretien par des perfusions régulières d’infliximab toutes les huit semaines est ensuite proposé.
La posologie est ajustée au poids corporel (5 mg/kg). En cas de diminution d’efficacité, votre médecin peut être amené soit à augmenter la dose (10 mg/kg généralement) soit à raccourcir l’intervalle entre deux perfusions.
Les perfusions sont réalisées lors d’une hospitalisation de jour. L’infliximab s’administre par une perfusion intraveineuse de 2 heures lors des 3 première perfusions, puis d’1 heure si la tolérance est bonne. La durée de perfusion est parfois allongée si des phénomènes d’intolérance surviennent (voir ci-dessous).
Une surveillance en hôpital de jour pendant 1 à 2 heures est nécessaire après chaque perfusion.
L’infliximab peut être utilisé seul ou en association avec un traitement immunosuppresseur comme l’azathioprine (Imurel®), la 6-mercaptopurine (Purinethol®) ou le methotrexate (Methotrexate®). La durée de cette association est au minimum de 6 mois.
Précautions d’emploi
Avant de débuter le traitement par infliximab, votre médecin s’assurera qu’on ne se trouve pas dans un cas qui contre-indique, au moins temporairement, son emploi ou qui nécessite des précautions particulières.
Effets secondaires
1. Immunisation a l’infliximab
L’infliximab est une protéine qui est étrangère à l’organisme et il peut parfois se développer, avec le temps, des anticorps dirigés contre ce médicament (immunisation).
Cela peut n’avoir aucune conséquence, mais cela peut aussi être à l’origine soit de réactions allergiques au produit, soit d’une baisse de son efficacité. La prise de médicaments immunosuppresseurs (azathioprine, 6-mercaptopurine ou méthotrexate) en association avec l’infliximab diminue ce risque d’immunisation.
Les manifestations allergiques (moins de 5% des cas au cours des études) surviennent le plus souvent pendant la perfusion du produit, ce qui justifie votre hospitalisation ainsi que la surveillance qui suit la perfusion. Si la réaction allergique n’est pas trop forte, on peut simplement ralentir la perfusion ; sinon il faut l’interrompre et administrer un traitement anti-allergique.
2. Infections
Idem que pour l’Adalimumab
3. Autres effets indésirables
Des éruptions sur la peau sont parfois observées au cours du traitement. Ces éruptions ressemblent à de l’eczéma ou à du psoriasis et correspondent à une inflammation « paradoxale » au niveau de la peau. Avant de donner un traitement pour ces lésions cutanées, il faut être sûr qu’il ne s’agit pas d’une infection de la peau.
En cas de psoriasis ou d’eczéma, un traitement par des pommades à base de cortisone suffit à obtenir une guérison. Dans les cas les plus marqués, il faut interrompre le traitement pour que les lésions disparaissent.
Des céphalées (maux de tête) peuvent survenir après les injections. Ils sont passagers et peuvent nécessiter la prise ponctuelle de traitements antalgiques.
D’autres effets indésirables ont été signalés avec les anti-TNF, mais ils sont beaucoup plus rares et la responsabilité de ces médicaments dans leur survenue reste encore incertaine.:
L’infliximab peut être utilisé tout au long de la grossesse si le traitement est justifié pour contrôler la maladie.
Si le traitement est administré au cours du troisième trimestre de la grossesse, il franchit la barrière placentaire et l’infliximab peut être détecté après la naissance dans le sang des nouveau-nés et jusqu’à 6 mois.
La réalisation des vaccins vivants (rougeole-oreillons-rubéole, varicelle, tuberculose (BCG), rotavirus) doit être retardée jusqu’à 1 an. Le pédiatre et le médecin traitant doivent être informés.
Modalités d’utilisation
L’infliximab est administré selon un schéma initial, dit « d’induction », comprenant trois perfusions aux semaines 0, 2 puis 6. En cas de réponse au traitement d’induction, un traitement d’entretien par des perfusions régulières d’infliximab toutes les huit semaines est ensuite proposé.
La posologie est ajustée au poids corporel (5 mg/kg). En cas de diminution d’efficacité, votre médecin peut être amené soit à augmenter la dose (10 mg/kg généralement) soit à raccourcir l’intervalle entre deux perfusions.
Les perfusions sont réalisées lors d’une hospitalisation de jour. L’infliximab s’administre par une perfusion intraveineuse de 2 heures lors des 3 première perfusions, puis d’1 heure si la tolérance est bonne. La durée de perfusion est parfois allongée si des phénomènes d’intolérance surviennent (voir ci-dessous).
Une surveillance en hôpital de jour pendant 1 à 2 heures est nécessaire après chaque perfusion.
L’infliximab peut être utilisé seul ou en association avec un traitement immunosuppresseur comme l’azathioprine (Imurel®), la 6-mercaptopurine (Purinethol®) ou le methotrexate (Methotrexate®). La durée de cette association est au minimum de 6 mois.
Précautions d’emploi
Avant de débuter le traitement par infliximab, votre médecin s’assurera qu’on ne se trouve pas dans un cas qui contre-indique, au moins temporairement, son emploi ou qui nécessite des précautions particulières.
Effets secondaires
1. Immunisation a l’infliximab
L’infliximab est une protéine qui est étrangère à l’organisme et il peut parfois se développer, avec le temps, des anticorps dirigés contre ce médicament (immunisation).
Cela peut n’avoir aucune conséquence, mais cela peut aussi être à l’origine soit de réactions allergiques au produit, soit d’une baisse de son efficacité. La prise de médicaments immunosuppresseurs (azathioprine, 6-mercaptopurine ou méthotrexate) en association avec l’infliximab diminue ce risque d’immunisation.
Les manifestations allergiques (moins de 5% des cas au cours des études) surviennent le plus souvent pendant la perfusion du produit, ce qui justifie votre hospitalisation ainsi que la surveillance qui suit la perfusion. Si la réaction allergique n’est pas trop forte, on peut simplement ralentir la perfusion ; sinon il faut l’interrompre et administrer un traitement anti-allergique.
2. Infections
Idem que pour l’Adalimumab
3. Autres effets indésirables
Des éruptions sur la peau sont parfois observées au cours du traitement. Ces éruptions ressemblent à de l’eczéma ou à du psoriasis et correspondent à une inflammation « paradoxale » au niveau de la peau. Avant de donner un traitement pour ces lésions cutanées, il faut être sûr qu’il ne s’agit pas d’une infection de la peau.
En cas de psoriasis ou d’eczéma, un traitement par des pommades à base de cortisone suffit à obtenir une guérison. Dans les cas les plus marqués, il faut interrompre le traitement pour que les lésions disparaissent.
Des céphalées (maux de tête) peuvent survenir après les injections. Ils sont passagers et peuvent nécessiter la prise ponctuelle de traitements antalgiques.
D’autres effets indésirables ont été signalés avec les anti-TNF, mais ils sont beaucoup plus rares et la responsabilité de ces médicaments dans leur survenue reste encore incertaine.:
- des cas d’insuffisance cardiaque chez des patients ayant une maladie cardiaque sévère, des cas d’hépatite, de baisse des globules sanguins, de maladies neurologiques démyélinisantes ou de lupus (sans atteinte d’organes importants).
- des cas de cancer chez des patients traités par l’infliximab. Mais, à l’exception du mélanome dont le risque pourrait être légèrement augmenté sous infliximab, le nombre de cas de cancer ne parait pas augmenté par comparaison à ceux survenus chez des patients ayant une MICI et n’ayant pas reçu ce traitement. 4. Précaution pour la grossesse
L’infliximab peut être utilisé tout au long de la grossesse si le traitement est justifié pour contrôler la maladie.
Si le traitement est administré au cours du troisième trimestre de la grossesse, il franchit la barrière placentaire et l’infliximab peut être détecté après la naissance dans le sang des nouveau-nés et jusqu’à 6 mois.
La réalisation des vaccins vivants (rougeole-oreillons-rubéole, varicelle, tuberculose (BCG), rotavirus) doit être retardée jusqu’à 1 an. Le pédiatre et le médecin traitant doivent être informés.