Adalimumab : HUMIRA® AMGEVITA®, IMRALDI®, IDACIO®, HYRIMOZ® et HULIO®
L’Humira est le premier Adalimumab commercialisé, et des biosimilaires sont disponibles depuis 2017, avec une efficacité et une tolérance qui sont identiques
L’Adalimumab est un anticorps monoclonal, produit pour neutraliser de façon spécifique le TNFα.
Il a obtenu une autorisation de mise sur le marché (AMM) dans la maladie de Crohn en France en 2007 et dans la RCH en 2012.
Modalités d’utilisation chez l’adulte
L’Adalimumab est administré selon un schéma initial, dit d’induction, comprenant des injections aux semaines 0 et 2. Deux schémas d’administration sont possibles chez les adultes et les enfants de plus de 40 Kg : soit une dose de 160 mg au début (S0) suivie de 80 mg après 2 semaines (S2) (dose recommandée dans la plupart des cas), soit une dose initiale de 80 mg (S0) suivie de 40 mg (S2). Pour les enfants de moins de 40 Kg, les doses d’induction sont de 80 mg puis 40 mg ou de 40 mg suivi d’une injection à 20 mg. En cas de réponse au traitement d’induction, un traitement d’entretien par des injections régulières d’Adalimumab toutes les deux semaines est ensuite généralement proposé. Ces injections pourront être rapprochées toutes les semaines si votre médecin le juge nécessaire et la dose peut être augmentée.
Le médicament doit être conservé dans le bas du réfrigérateur (4°C) et sorti 1/2 à 1 heure avant l’injection (pour éviter la douleur lors de l’injection).
Le traitement peut être administré à domicile par une infirmière, ou par le malade lui-même ou son entourage après une formation à la technique des injections.
Précautions d’emploi
Avant de débuter le traitement par infliximab, votre médecin s’assurera qu’on ne se trouve pas dans un cas qui contre-indique, au moins temporairement, son emploi ou qui nécessite des précautions particulières.
Effets secondaires
1 – Infections
L’Adalimumab agit en diminuant le TNF-α qui facilite l’inflammation mais participe aussi à la lutte contre certaines infections. Grâce à son action très sélective, le médicament ne perturbe quasiment pas les autres mécanismes de défense qui continuent à assurer la protection de l’organisme contre les microbes.
On a cependant remarqué une augmentation du risque de certaines infections. C’est en particulier le cas pour la tuberculose qui peut se réactiver chez des patients ayant une infection latente, non traitée.
D’autres infections ont été observées sous Adalimumab sans qu’il soit toujours certain qu’elles aient été directement en rapport avec ce traitement.
Dans de rares cas, il peut s’agir d’infections en rapport avec la baisse des défenses immunitaires. On parle alors d’infections opportunistes. Un avis médical auprès de votre généraliste ou gastroentérologue est donc nécessaire en cas de fièvre. Des cas d’aggravation d’une hépatite B non traitée ont aussi été rapportés avec les anti-TNF, ce qui justifie de rechercher la trace de cette infection par une prise de sang avant de débuter le traitement.
2 – Immunisation à l’Adalimumab
L’Adalimumab est une protéine qui est étrangère à l’organisme et il est théoriquement possible que vous développiez, avec le temps, des anticorps dirigés contre ce médicament (immunisation). Cela peut n’avoir aucune conséquence, mais peut aussi être à l’origine d’une baisse de son efficacité. La prise de médicaments immunosuppresseurs (azathioprine, 6-mercaptopurine ou méthotrexate) pris en association avec l’Adalimumab diminue mais n’élimine pas ce risque d’immunisation. Des réactions locales au point d’injection sont possibles. Il s’agit le plus souvent d’une rougeur localisée et/ou d’un gonflement, plus rarement d’une douleur au site de l’injection. Ces manifestations sont habituellement de courte durée et ne nécessitent pas l’interruption du traitement.
Les manifestations allergiques plus importantes sont rares avec l’Adalimumab.
3 – Autres effets indésirables
Des éruptions sur la peau sont parfois observées au cours du traitement. Ces éruptions ressemblent à de l’eczéma ou à du psoriasis et correspondent à une inflammation « paradoxale » au niveau de la peau. Avant de donner un traitement pour ces lésions cutanées, il faut être sûr qu’il ne s’agit pas d’une infection de la peau.
En cas de psoriasis ou d’eczéma, un traitement par des pommades à base de cortisone suffit à obtenir une guérison. Dans les cas les plus marqués, il faut interrompre le traitement pour que les lésions disparaissent.
Des céphalées (maux de tête) peuvent survenir après les injections. Ils sont passagers et peuvent nécessiter la prise ponctuelle de traitements antalgiques.
Parmi les autres effets indésirables possibles, il a été décrit :
Que ce soit pour l’homme ou la femme, un traitement par Adalimumab n’est pas associé à un trouble de la fertilité ou un risque malformatif.
L’Adalimumab peut être utilisé en cas de nécessité tout au long de la grossesse, si le traitement est indispensable pour contrôler la maladie.
Si le traitement est administré au cours du troisième trimestre de la grossesse, il franchit la barrière placentaire et l’Adalimumab peut être détecté après la naissance dans le sang des nouveau-nés et jusqu’à 1 an. La réalisation des vaccins vivants (rougeole-oreillons-rubéole, varicelle, tuberculose (BCG), rotavirus) doit alors être retardée jusqu’à 1 an. Le pédiatre et le médecin traitant doivent être informés.
L’allaitement est possible.
L’Adalimumab est un anticorps monoclonal, produit pour neutraliser de façon spécifique le TNFα.
Il a obtenu une autorisation de mise sur le marché (AMM) dans la maladie de Crohn en France en 2007 et dans la RCH en 2012.
Modalités d’utilisation chez l’adulte
L’Adalimumab est administré selon un schéma initial, dit d’induction, comprenant des injections aux semaines 0 et 2. Deux schémas d’administration sont possibles chez les adultes et les enfants de plus de 40 Kg : soit une dose de 160 mg au début (S0) suivie de 80 mg après 2 semaines (S2) (dose recommandée dans la plupart des cas), soit une dose initiale de 80 mg (S0) suivie de 40 mg (S2). Pour les enfants de moins de 40 Kg, les doses d’induction sont de 80 mg puis 40 mg ou de 40 mg suivi d’une injection à 20 mg. En cas de réponse au traitement d’induction, un traitement d’entretien par des injections régulières d’Adalimumab toutes les deux semaines est ensuite généralement proposé. Ces injections pourront être rapprochées toutes les semaines si votre médecin le juge nécessaire et la dose peut être augmentée.
Le médicament doit être conservé dans le bas du réfrigérateur (4°C) et sorti 1/2 à 1 heure avant l’injection (pour éviter la douleur lors de l’injection).
Le traitement peut être administré à domicile par une infirmière, ou par le malade lui-même ou son entourage après une formation à la technique des injections.
Précautions d’emploi
Avant de débuter le traitement par infliximab, votre médecin s’assurera qu’on ne se trouve pas dans un cas qui contre-indique, au moins temporairement, son emploi ou qui nécessite des précautions particulières.
Effets secondaires
1 – Infections
L’Adalimumab agit en diminuant le TNF-α qui facilite l’inflammation mais participe aussi à la lutte contre certaines infections. Grâce à son action très sélective, le médicament ne perturbe quasiment pas les autres mécanismes de défense qui continuent à assurer la protection de l’organisme contre les microbes.
On a cependant remarqué une augmentation du risque de certaines infections. C’est en particulier le cas pour la tuberculose qui peut se réactiver chez des patients ayant une infection latente, non traitée.
D’autres infections ont été observées sous Adalimumab sans qu’il soit toujours certain qu’elles aient été directement en rapport avec ce traitement.
Dans de rares cas, il peut s’agir d’infections en rapport avec la baisse des défenses immunitaires. On parle alors d’infections opportunistes. Un avis médical auprès de votre généraliste ou gastroentérologue est donc nécessaire en cas de fièvre. Des cas d’aggravation d’une hépatite B non traitée ont aussi été rapportés avec les anti-TNF, ce qui justifie de rechercher la trace de cette infection par une prise de sang avant de débuter le traitement.
2 – Immunisation à l’Adalimumab
L’Adalimumab est une protéine qui est étrangère à l’organisme et il est théoriquement possible que vous développiez, avec le temps, des anticorps dirigés contre ce médicament (immunisation). Cela peut n’avoir aucune conséquence, mais peut aussi être à l’origine d’une baisse de son efficacité. La prise de médicaments immunosuppresseurs (azathioprine, 6-mercaptopurine ou méthotrexate) pris en association avec l’Adalimumab diminue mais n’élimine pas ce risque d’immunisation. Des réactions locales au point d’injection sont possibles. Il s’agit le plus souvent d’une rougeur localisée et/ou d’un gonflement, plus rarement d’une douleur au site de l’injection. Ces manifestations sont habituellement de courte durée et ne nécessitent pas l’interruption du traitement.
Les manifestations allergiques plus importantes sont rares avec l’Adalimumab.
3 – Autres effets indésirables
Des éruptions sur la peau sont parfois observées au cours du traitement. Ces éruptions ressemblent à de l’eczéma ou à du psoriasis et correspondent à une inflammation « paradoxale » au niveau de la peau. Avant de donner un traitement pour ces lésions cutanées, il faut être sûr qu’il ne s’agit pas d’une infection de la peau.
En cas de psoriasis ou d’eczéma, un traitement par des pommades à base de cortisone suffit à obtenir une guérison. Dans les cas les plus marqués, il faut interrompre le traitement pour que les lésions disparaissent.
Des céphalées (maux de tête) peuvent survenir après les injections. Ils sont passagers et peuvent nécessiter la prise ponctuelle de traitements antalgiques.
Parmi les autres effets indésirables possibles, il a été décrit :
- des cas d’insuffisance cardiaque chez des patients ayant une maladie cardiaque sévère, des cas d’hépatite, de baisse des globules sanguins, de maladies neurologiques démyélinisantes ou de lupus (sans atteinte d’organes importants).
- des cas de cancer chez des patients traités par l’Adalimumab. Mais, à l’exception du mélanome et des lymphomes (proliférations tumorales à partir de certaines cellules appartenant au tissu lymphoïde des ganglions, de la moelle et de certains organes) dont le risque semble légèrement augmenté, le nombre de cas de cancer ne parait pas augmenté par comparaison à ceux survenus chez des patients ayant une MICI et n’ayant pas reçu ce traitement.
Que ce soit pour l’homme ou la femme, un traitement par Adalimumab n’est pas associé à un trouble de la fertilité ou un risque malformatif.
L’Adalimumab peut être utilisé en cas de nécessité tout au long de la grossesse, si le traitement est indispensable pour contrôler la maladie.
Si le traitement est administré au cours du troisième trimestre de la grossesse, il franchit la barrière placentaire et l’Adalimumab peut être détecté après la naissance dans le sang des nouveau-nés et jusqu’à 1 an. La réalisation des vaccins vivants (rougeole-oreillons-rubéole, varicelle, tuberculose (BCG), rotavirus) doit alors être retardée jusqu’à 1 an. Le pédiatre et le médecin traitant doivent être informés.
L’allaitement est possible.